Travailler à la Banque mondiale
c'est évidemment une énorme
opportunité pour moi. J'ai commencé
à réaliser ce que ça représentait
dimanche matin, quand je me suis
réveillée en me disant que c'était
ma dernière grasse mat' de chômeuse.
Et là, j'ai paniqué.
Je me suis dit que je n'allais pas être à la hauteur, que tout allait
se compliquer. Je me suis mis la pression toute seule, à bouillir
de stress, en refermant le couvercle, telle une cocotte minute.
Finalement, à deux doigts de décapsuler, j'ai déconnecté mon cerveau
et j'ai fait le zombie jusqu'à ce que mon réveil sonne le lundi matin.
J'ai sauté du lit et couru sous la douche, me suis jetée dans le bus moins
de 30 min après m'être levée et suis arrivée très en avance... et pour ne
pas faire trop "première de la classe" j'ai attendu 15 min avant de pousser
finalement la porte de mon nouveau lieu de travail.
Une bonne journée mais un peu raide sur la fin. J'ai été présentée à tout
le service de "communication externe" et plus particulièrement à l'équipe
web multilingue dont je fais partie. Je me suis installée à mon bureau,
avec mon ordinateur, qu'il a fallu paramétrer, vérifier que j'ai bien tous
les outils nécessaires à mon boulot de "French web editor". Et en fait, il
me manque encore 2-3 petites choses : des logiciels et un deuxième
moniteur. Je suis toute excitée. Je sais bien que c'est idiot mais j'ai
toujours trouvé que c'était la grande classe de pouvoir bosser sur
2 écrans en même temps. Il me tarde.
Sinon, j'ai mangé à la cafet', et franchement, la cantoche de la World
Bank, ça déchire! Y'a pas loin de 15 stands différents (chinois, japonais,
indiens, méditerranéen, africain, diététique, burger, pizza, salade, etc.),
c'est franchement très bon, et c'est franchement pas cher ($5 dollars
pour une entrée, un plat et une boisson).
J'ai participé (mieux vaut dire "assisté") à ma première réunion en tant
qu'éditrice web. Tout le monde m'a fait très bon accueil. J'ai croisé vite
fait les 5-6 autres frenchies du service, et puis tous les autres qui
viennent des quatre coins du monde. Sympa.
Apparemment y'a beaucoup de boulot, mais je me sens d'attaque.
Voili voilou. Et demain, je me fais une journée de formation... Pas moyen
d'esquiver, ici, si t'arrives en retard ou que t'as un empêchement
au dernier moment, c'est $150 qui sont retirés de ton salaire illico.
C'est sûr que ça change un poil du bon vieux système français.
2 commentaires:
Trop fort, ça en jette ! On peut avoir le même ?
Bonne chance pour ton premier jour et youpi pour obama !!
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