mardi 31 mars 2009

New Orleans : day 4

Aujourd'hui : temps pourri.

On attendra que le temps redevienne plus clément pour faire
la croisière de 2 heures sur le Mississipi (à bord du Natchez,
le bateau à aube qui fait la fierté de la Nouvelle Orléans).

Donc, pour l'instant on reste à l'abri à l'auberge et on en profite
pour faire la causette et jouer au billard avec nos voisins :
Ismael, un Éthiopien qui visite les États-Unis (il nous a expliqué
que c'était grace à un programme spécial qui permet à des jeunes
Juifs africains de voyager et de travailler 1 an entre les États-Unis
et le Royaume-Uni), et Jonathan, un jeune photographe colombien
qui a vécu longtemps en Italie, 1 an à Paris et qui vit maintenant
en Floride (encore un qui est quadrilingue !). Au moment ou je
vous parle, Ismael est en train de jouer de l'harmonica dans
le salon ou ce trouve l'ordinateur, pendant qu'une bande de potes
d'une vingtaine d'années s'installent et tout le monde commence
à tchapper dans tous les sens. Un joyeux bordel :)

Je crois que même Poulet (d'abord réticent à l'idée de loger
dans une auberge de jeunesse) commence à apprécier cette
ambiance typique des endroits ou des gens de nulle part se
croisent entre 2 escales...

Pour reprendre là ou je m'étais arrêtée dans mon dernier billet :
dimanche nous avons récupéré nos bagages et nous nous
sommes baladés toute la journée, un peu au hasard, dans les rues
du French Quarter et dans la partie sud de la ville (ou se trouve
notre auberge). On s'affronte dans une lutte sans merci pour
savoir qui de nous deux fera la plus belle photo (ou la moins
nulle, c'est selon). La lumière, le ciel bleu et les façades colorées
de New Orleans nous ont pas mal facilité la tache. (Promis, vous
verrez les photos la semaine prochaine.)

On dirait que le temps s'améliore. Je file pour ne pas manquer
un seul rayon de soleil ! Mais rappelez-moi de vous parler de
Mike et Shaun. Faut vraiment que je vous raconte Mike et
Shaun... deux chouettes personnages. Bises à tous ++

----------
Ajout :
Finalement l'après-midi on a pu aller se balader de l'autre côté
du Mississipi, en prenant le ferry (gratis). C'était rigolo et puis de
l'autre côté y'avait de jolies maisons et une statue de Louis
Amstrong qu'on savait pas trop s'il avait très faim, s'il était très
en colère, ou si, comme c'est plus probable il se tordait de douleur
tellement il rigolait.

Quelles images :




lundi 30 mars 2009

Départ pour la Nouvelle-Orléans

Et nous voilà partis pour 1 semaine à la Nouvelle-Orléans.
Pour ce qui est du voyage, on s'en est étonnemment bien sorti.
Levés à l'heure, correspondances diverses réussies... du moins
jusqu'à notre escale à Charlotte. Notre avion ayant quitté
Baltimore avec 30 min de retard, nous avons du courir
pour monter dans le prochain vol à temps, ce que n'ont pas pu
faire nos bagages... Résultats : nous n'avons pu les retrouver
que le lendemain (ce matin).

Une navette nous a conduits de l'aéroport au "centre-ville".
Je mets des guillemets parce que nous avons été un peu
déconcertés par notre entrée dans New Orleans. D'abord,
parce qu'il n'y a aucun immeuble dans ce "centre-ville",
mais que des maisons. Toutes fidèles à ce que je m'attendais
à trouver en Louisiane : extérieur en bois, 2 ou 3 étages,
toit poitu, terrasse couverte avec balancelle donnant sur
un petit bout de jardin, et ferroneries un peu partout.
On pensait avoir atterri dans une allée résidentielle
particulièrement longue, mais pas du tout, c'était ça le centre-
ville de New Orleans.



À part le French quarter et ses alentours, qui sont plus franchement
"urbains", le reste de la ville n'est constitué que d'allées et de maisons
davantage caractéristiques d'une petite ville de campagne.

On a pu voir le fameux tramway rendu célèbre par Tennessee Williams
dans son "Tramway nommé Désir". Des panneaux nous indiquant que
quartier est surveillé (est-ce vraiment rassurant ?). Et une devanture
de loueur de Harley... ç'aurait été classe de rouler en Harley toute la
semaine entre le French Quarter et les bayous, mais on a fait sans.



Sinon, on a pu s'apercevoir très vite que les plaies laissées
par le passage de l'ouragan Katrina sont loins d'etre toutes
refermées. Certaines sont visiblement encore très
douloureuses pour les habitants. À chaque coin de rue, on
découvre une maison en ruines, des batisses aux toits arrachés,
à l'abandon, des terrains vagues ou de gigantesques dalles
de ciment sont tout ce qui reste des anciennes habitations.
Et puis surtout, les rues sont vides. 1/3 seulement des
habitants sinistrés sont revenus vivre à New Orleans.

La navette nous avez déposés à Carrolton, nous avons marché
jusqu'au French Quarter. Là nous avons emprunté la rue la
plus prisée des touristes : Bourbon Street. On ne se rendra
compte de cette popularité que par la suite en voyant la rue
bondée d'américains de tout âge venus y faire la fiesta, boire
des cocktails (prétendus) typiques en écoutant toutes sortes
de groupes de musique live dans les bars (bizarrement, dans
cette rue si animée, il est quasiment impossible d'écouter du blues,
du jazz ou de la musique cajun...). On aurait pu en profiter pour
faire une pause avant de marcher jusqu'à notre auberge, mais
manque de chance, on est samedi soir, il est presque 20h, l'heure
à laquelle les touristes devraient commencer à affluer, mais nous
découvrons que l'électricité est coupée dans toute la rue. Simple
coupure ou séquelles de l'ouragan ? Nous n'aurons pas la réponse.

En tout cas, pour nous c'est pas bien grave, on repassera plus tard.

(obligée de m'interrompre, auberge de jeunesse et connexion
partagée obligent... À très vite pour la suite)

vendredi 13 mars 2009

Un dimanche au zoo de DC

Un billet tout en images :















vendredi 6 mars 2009

Le logement à DC

Cet article est un mix d'informations
officielles prodiguées par la ville de DC
et d'informations plus subjectives,
résultant de mes propres observations
et discussions avec des résidents de
Washington.

Petit rappel :
Pour convertir (approximativement) des dollars en euros,
il suffit de diviser par 1,35.


Sur quel site chercher les annonces de location ?
C'est pas compliqué, Craigslist.com est le champion toutes catégories
des sites internet de petites annonces aux States. En cliquant sur le
lien suivant : annonces à DC, vous pourrez choisir de consulter divers
types de petites annonces à Washington DC et dans les environs,
notamment les offres de logements disons "classiques" ou les colocations.

Vivre dans Washington DC "intra-muros"
C'est cher. De mon point de vue, encore plus cher que de vivre dans
Paris. Évidemment, les prix dépendent beaucoup du quartier où vous
préférez habiter.
Les fourchettes de loyers mensuels ci-dessous, sans être des chiffres
officiels, devraient déjà vous donner une idée relativement proche
des loyers que vous pourrez trouver dans les principaux quartiers
de la ville.

Pour un studio (ou un F1) meublé, charges non incluses :
-North East : $ 1000 - 1300
-Columbia Heights : $ 1100 - 1400
-Capitol Hill : $ 1200 - 1500
-Adams Morgan : $ 1700 - 2000
-Dupont Circle : $ 1900 - 2200
-Georgetown : $ 2000 - 2300
-Foggy Bottom (attention, ça plaisante plus) : $ 2500 - 3500

Ce ne sont que des fourchettes. vous trouverez donc facilement
des loyers (beaucoup) plus chers, et des loyers plus bas (peut-être
de $ 150 à 300 moins chers en cherchant bien).

Réserver avant de partir ?
Il est possible de réserver un logement à Washington avant de quitter
la France (c'est ce que j'ai fait), mais il faut bien mesurer les risques
encourus, dont voici quelque exemples :
  • logement annoncé comme "fully furnished"qui s'avère être en fait partiellement meublé, genre pas de lit, pas de cuisinière, mais une commode et une chaise ;
  • un joli studio dans une maison mal isolée, plantée au beau milieu du ghetto ;
  • des voisins ou, pire, des colocataires avec qui ça ne passe pas du tout (les mauvaises colocs se transforment très vite en cauchemar...) ;
  • ou bien vous n'avez vraiment pas de bol et quand vous arrivez à l'adresse indiquée et vous y trouvez... un terrain vague, avec 2 ou 3 lascars qui vous attendent au coin de la rue pour collecter le liquide que vous avez sur vous et qui devait être le premier mois de loyer versé à votre nouveau proprio... Mais bon, là c'est vraiment un mauvais scenario.
Bref, soyez vigilant et surtout ingénieux. Posez les bonnes questions.
Pensez notamment à demander des infos sur le quartier et essayez
d'en vérifier l'exactitude en contactant un bureau d'information
touristique ou un service municipal dans les environs.

L'idéal, c'est encore de connaître quelqu'un sur place qui puisse vous
logez la première nuit et chez qui vous pourrez stocker vos affaires.
Peut-être même que cette personne pourrait vous accompagner le
lendemain pour aller rencontrer le ou la proprio. Sinon, une nuit à
l'hôtel en arrivant, le temps de tout vérifier et en laissant vos bagages
à la consigne, c'est cher mais c'est rassurant. Moi, j'ai emménagé
le soir-même dans mon nouveau logement. Mais j'imagine que ce
n'est pas à conseiller...

Assurez-vous de prendre un bail minimum (ou "lease") court. 6 mois
me paraît être un bon compromis, ça vous laisse le temps de chercher
autre chose sans risquer d'être à la rue. Tandis qu'une location sans bail,
c'est-à-dire "month-to-month", c'est un peu plus risqué. Le proprio
a le droit de vous demander de partir d'un mois sur l'autre, alors si
vous ne lui plaisez pas...

mercredi 4 mars 2009

DC On The Fly - Le fast food bio !

Si vous passez par Farragut North (entre la Maison Blanche et le quartier
branché de Dupont Circle), allez donc faire un tour au Farragut
smartkafe
, 1101 Connecticut Avenue NW.

Ce petit resto développe un concept innovant :
le fast-food bio (vous en rêviez, les Américains l'ont fait !)

Vous y trouverez
: sandwiches, salades, wraps (sorte de crêpes fourrées
façon sandwich), plats chauds, pâtisseries, boissons faites maison...
le tout étant rigoureusement confectionné à base de produits "organic"
(ce qu' en France nous appelons "bio").

Le petit plus : même si vous n'avez pas l'occasion de vous arrêter à
cette adresse, vous aurez peut-être la chance de tomber sur une des
smartkarts
qui circulent en ville. Il s'agit de véhicules de vente
ambulante très facilement reconnaissables : ils sont tous verts avec
le logo "On the Fly" peint en gros dessus (voir photo ci-dessous).


Pour en savoir plus, je vous propose de pratiquer un peu votre américain
en visionnant la vidéo ci-dessous et/ou en visitant le site de la compagnie.


Archive des billets