lundi 17 novembre 2008

Cooking day

Ce matin (dimanche) je me suis levée de bonne humeur.
Je suis descendue pensant aller faire quelques courses ("Encore ?!"
me direz-vous ? Oui, encore. Parce que c'est un bon prétexte
pour aller prendre l'air dans le quartier quand on n'a rien
à faire de sa journée), et je suis tombée nez-à-nez avec
le balais. Me voilà partie pour une heure et demi
de ménage. Et en musique siouplé !

Après ça, je suis donc aller faire mes courses, bien décidée
à trouver quelques merveilles pour mijoter un petit truc sympa
à l'attention de mes colocs.
(Non, c'est pas une blague, j'entends d'ici les mauvaises
langues ! Ben 'savez quoi? Depuis que j'ai une cuisine
américaine, je m'éclate au fourneau. Qui l'eût cru?)

Enfin bon, rien de très sophistiqué. Je voulais faire un gratin
de courgettes au cheddar et des crêpes au beurre salé et sucre.
Mes grands classiques (les seuls que je maîtrise en réalité).
Sauf que, j'ai pas trouvé de courgettes. J'avais déjà rencontré
ce problème en Angleterre (oui, j'avais déjà essayé de faire
ce fameux gratin de courgettes à mes colocs britanniques.
Bon ça va, arrêtez de vous marrer...). A la place, j'avais pris
une autre sorte de courge, beaucoup plus grosse, que j'avais
dû faire bouillir avant de la passer au four parce que la chair
était très dure. Une de mes rares véritables réussites culinaires.

Et aujourd'hui, je me retrouve dans la même situation.
Les Anglo-Saxons n'aiment visiblement pas nos bonnes vieilles
petites courgettes vertes. Je finis par trouver un banc
de courges dans le rayon légumes de Safeway. Avec de grosses
citrouilles et tout un tas d'autres sortes de courges, plus ou moins
rondes ou longues, vertes, jaunes, rouges ou même noires,
mais pas de courgettes.

Mon attention s'arrête sur une courge qui ressemble à un melon
jaune. Je renifle ce que je pense être le derrière de la courge.
De toute façon, j'y connais rien. Elle a une bonne tête.
Je la prends.

Une fois de retour à la maison,
je file sur Internet me renseigner
sur cette variété de courges.
Il s'agit d'une courge Spaghetti.
Et savez-vous pourquoi on
l'appelle "spaghetti" ? parce que
sa chair est faite de filaments qui
se détachent les uns des autres
à la cuisson.

Cette courge spaghetti m'inspire.
Je décide d'en faire une courge
à la Béchamel et tomates-oignons.
Et pour que ce soit encore un peu
plus diététique j'y ai rajouté
une couche de cheddar que
j'ai fait gratinée au four.

Ben, vous me croirez peut-être pas, mais mes colocs,
des fins-gourmets pourtant, ben ils se sont régalés.

Et dans la foulée, on s'est regardé No Reservations (Le Goût de la Vie),
une comédie romantique dont les héros sont 2 chefs cuistots :-)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je note bien, donc, des courges spaghettis. J'ai déjà vu ça ici, mais je n'avais pas osé, je vais pouvoir tester ça maintenant. On t'enverra des graines de courgettes du coin au printemps, tu pourra en mettre un pied dans un gros pot de fleur. Bonne semaine et c'est toujours chouette de suivre quelques uns de tes pas aus states.
Bises
Mouna

Unknown a dit…

Va falloir que tu importes depuis la France si tu veux faire des bons ptits plats :-)

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