samedi 29 novembre 2008

Liv Abroad in English

Welcome to Liv Abroad !

I think it's now time to start writing in English.
By advance, sorry for the mistakes, but this blog is gonna be a nice
way for me to practice a bit my "American English" as I just came
to work and live in the United States one month ago.


Well, now, let's get introduced with some contents of the blog that
may interest you :

- Liv Abroad in English : all the contents available in English

- Cinéma : here you'll find my favorite movies, oldies, recent,
French, American, Spanish, etc. For most of them, I choose to display
a film extract in the original version. Note that from now, I will
translate all the new posts.

- Musique : same as Cinéma but with songs instead of movies.
I will also translate all the new posts from now.

- Carnet de bord / Mes dernières news (go to the same contents) :
I am currently translating the main articles and will start create
new ones in English.

- All other contents will help you to practice your French skills :-)
I will maybe translate part of them in a while, but I'm not sure yet
because it really takes time.
Just ask me if you need some help, advice or information on a topic
(use the comments), and check the comments in the next 1 or 2 days,
I will answer there ASAP.

I do try to publish new contents several times a week, so I hope you
enjoy the visit and will come back once in a while :-)

Liv

vendredi 28 novembre 2008

Je vous l'avais bien dit...

La vague d'espoir insufflée par Obama, la foi dans sa promesse
de changement, sa "négritude présidentielle" qui rappelle que
l'Amérique est le pays de tous les possibles, commencent
doucement à tourner en eau de boudin. Les militants n'ont plus
de raison de vivre, le peuple américain attend de voir ce que ça
va donner. Le jour de la prise de fonction est encore loin
(le 20 janvier) et les électeurs semblent déjà prendre conscience
que, même après, rien ne pourra vraiment changer.

Enfin, ça c'est moi qui le dit... mais je souhaite sincèrement me
tromper. Reste que Barack va devoir faire ses preuves et on peut
pas dire qu'il n'ait pas la pression.


__________________

Voir post précédent sur les élections US :
Posts d'autres blogs sur le même sujet :

Bobby Womack

Across the 110th Street de Bobby Womack

Je fais un énorme blocage sur ce morceau.
Quand je marche dans Washington et que je mets ça dans
mes oreilles, je me prends pour Jackie Brown (Pam Grier
dans le film de Tarantino), je relève le menton et j'avance
à grandes enjambées comme si je venais de braquer
10 millions de dollars à Samuel Lee Jackson.

A écouter en boucle le matin pour aller au boulot !

Thanksgiving à Washington

Aujourd'hui, les Américains fêtaient Thanksgiving.
Ce jour étrange où ils passent des heures et des heures dans
leur cuisine à faire cuire une dinde volume XXL (dans un four
spécial dinde XXL) pour le rassemblement familial annuel.

Histoire de Thanksgiving
C'est en 1621, un an après que le navire (le fameux Mayflower)
des premiers pélerins venus d'Angleterre a débarqué dans
le Massachussets, que les premiers "Américains venus d'Europe"
ont décidé de célébrer le jour de Thanksgiving, le 4ème jeudi
de novembre. Le but était de remercier Dieu, mais aussi les Indiens
de la tribu Wampanoag qui les avaient aidés à survivre, en leur
apprenant à cultiver, à chasser et à pêcher.
Très vite on a oublié la référence aux Améridiens pour ne s'intéresser
qu'à Dieu, et 50 ans plus tard les Wampanoag étaient exterminés.
Mais Thanksgiving reste le jour de la générosité et de la compassion :
la preuve, chaque année, une dinde - sur les 50 millions abattues pour
l'occasion - est graciée par le Président des États-Unis, Amen !

Thanksgiving c'est donc encore plus fort symboliquement que Noël
dans nos contrées européennes. Mais le principe est le même.
Comme nous, qu'il vente ou qu'il neige, les Américains parcourent
des milliers de kilomètres (enfin nous c'est plutôt des centaines...)
pour pouvoir se réunir, dépensent un fric fou pour faire plaisir
à tout le monde et avoir bonne conscience jusqu'à l'année
suivante, et tentent de cohabiter aussi sereinement que possible
avec tout ce petit monde qui n'est pas habitué à ce côtoyer
tant que ça.

En ce qui me concerne, j'ai passé la journée à marcher dans
un Washington déserté (c'était véritablement jouissif), où tous
les commerces étaient fermés à partir de 15h, et où les seuls
individus que j'ai croisés étaient ou bien des SDF ou bien des
fumeurs profitant de leur pause pour sortir le chien.

J'avais le mp3 à fond dans les oreilles, je me suis même surprise
à chanter sans retenue dans la rue, du Joe Dassin, du Aretha
Franklin, du Marvin Gaye, du Noir Déz', et même du Tino Rossi...
J'ai trotté dans U Street (le quartier des bars à jazz, blues et autres
musiques "noires-américaines") où y'avait vraiment pas un chat,
puis dans Adams Morgan (LE quartier branchouille de DC) où
un vieil homme m'a demandé si j'avais pas une cigarette et quand
je lui en ai donné une, il m'a souhaité un "Happy Thanksgiving,
Ma'am" en boucle jusqu'à ce que je sois trop loin pour l'entendre.

Ensuite, je me suis promenée au hasard autour du parc Kalorama,
de Dupont Circle, du Convention Center et j'ai atterri à Chinatown,
seul quartier encore un peu animé de la ville. J'ai visité le grand
cinéma, quand j'ai vu les prix ($10) je me suis dit que je m'en
tiendrai à ma télé qui a, de plus, l'avantage non-négligeable de me
proposer des films sous-titrés...

Et puis en me dirigeant vers la maison, j'ai pensé à tous ces gens,
bien au chaud dans leur maison, en train d'attaquer la dinde.
Je leur étais reconnaissante d'être restés chez eux et de m'avoir
laissé la ville, rien qu'à moi. C'était calme et je pouvais traverser
les grandes avenues sans attendre que les feux passent au vert,
on entendait presque pas de voiture et aucune sirène de police
ou de pompier.

Une journée que j'ai vraiment savourée.

Je vous conseille d'aller jeter un coup d'œil sur le blog Potomac

mardi 25 novembre 2008

Money, money, money

Ah, pauvre de moi ! qui ne
suis toujours pas capable
de faire en sorte que l'argent
qui me revient en bonne
et due forme parvienne
jusqu'à mon porte-monnaie...

Je viens de passer le weekend
à m'arracher les cheveux.

Mon premier salaire a bien été versé, mais pas sur le bon
compte. J'ai tout reçu sur mon compte en France (certains
m'ont déjà vannée en me disant que j'avais des "problèmes
de riche". T'as qu'à pas avoir plusieurs comptes qui disaient).

Bref, rien de bien grave, surtout que je pouvais retirer de l'argent
de mon compte français grâce à ma carte Visa.

Sauf que, bien évidemment, ç'aurait été trop simple. Je me suis
plantée en composant le code. J'ai inversé 2 chiffres... et je l'ai fait
3 fois ! N'importe qui se serait arrêté avant et aurait été vérifier
son code avant de tenter une 3ème fois... mais pas moi. Je fonce
tête première, et je me crashe dans le mur.

Résultats : après avoir fait mes courses et payé mes titres
de transport pour la semaine, il ne me restait plus rien. Nada,
queut'chi (j'essaie même pas de trouver la bonne orthographe,
je sais que c'est perdu d'avance, mais si y'en a qui savent, n'hésitez
pas à me faire partager votre science !), pas un dirham (ça je sais
comment ça s'écrit :-)). Obligée de faire l'aumône auprès de ma
...proprio.

Situation très confortable, vous l'imaginez bien. Mais je peux
raisonnablement pas trop me plaindre. Entre ma proprio qui me
prête quelques dollars, alors que c'est franchement pas son rôle,
Moune qui se charge de passer à ma banque en France pour débloquer
ma carte et le fait qu'il n'y a aucun risque, d'aucune façon, que je me
retrouve à la rue à aucun moment, j'ai bien conscience que ce serait
un poil de brin déplacé.

Quand même, je me suis trouvée con hier aprèm. Y'a un gars, un SDF,
qui m'arrête dans la rue pour me demander si j'aurais pas quelques
centimes par hasard... ben non, désolée... J'ai bien failli lui dire que
j'avais pas un sou, mais heureusement je me suis coupée net dans
mon élan. On va pas non plus se foutre de la gueule du peuple. Pour lui,
je suis visiblement pleine aux as (malgré mon jean troué, mes cheveux
en vrac et ma doudoune achetée à Babou...) et je me vois bien lui
raconter ma vie, ma "misère", pour justifier comment le destin fait
qu'aujourd'hui, pendant même pas 24 heures entières, je suis pauvre.
Je vous dis, je me suis sentie con.

Du coup, j'y ai rien dit. Y'a rien qu'est sorti. J'y ai souri, genre "désolée,
mon gars, t'as pas sonné à la bonne porte", et puis il m'a souri aussi,
l'air aussi con que moi puisqu'il devait pas trop comprendre pourquoi
je lui répondais pas et que j'avais la banane en le fixant droit dans
les yeux... Alors comme d'hab', à chaque fois que je me sens con depuis
que je suis ici, je finis par lâcher : "Sorry, I don't speak English"...
C'est bien le mot qui convient ça, "lâcher"... Punaise, qu'on est lâche
quand on peut jouer les touristes qui comprennent rien...

Morale de ma petite histoire :
quand t'es nanti mais que t'as
plus un sou, reste chez toi et
la ramène pas trop, en attendant
que le fric revienne ...

samedi 22 novembre 2008

From L.A. to San Francisco

Yo!
Me voilà lancée pour organiser
un voyage sur la côte Pacifique...
Marie, Sarah(2s), je nous
réserve ça pour la belle saison
si ça vous dit.

Imaginons...
Les plages, Hollywood, des heures et des heures
sur la route qui borde l'océan en écoutant du rock, du blues,
de la country, et avec les foulards et les lunettes de Thelma
et Louise sur la tête. Tentant, non ?

En pratique... Vous prenez l'avion directement
de Paris jusqu'à Los Angeles (à peu près 600€
aller-retour par personne).
On loue une voiture (170€ pour 5 jours). On
passe quelques jours en Californie (20€/nuit
dans un dortoir en auberge de jeunesse), puis
on part à l'aventure direction San Francisco
(615km, soit 6h30/7h de trajet).
Est-ce que ça vous branche ?

La suite au prochain épisode si mes potouilles corréziennes
sont intéressées. Suspens... :-)

----------

Paris > Los-Angeles : les meilleurs tarifs du web

- liligo.fr
- ebookers.fr

Location de voiture pas chère à Los Angeles
- http://websolutions.tsd-inc.com/losangeles/

jeudi 20 novembre 2008

Mini News

Je viens de poster une toute chtite vidéo dans l'article Washington Monument & Lincoln Memorial. Sinon, journée de boulot un peu hard aujourd'hui. Vivement le weekend !
Bonne journée à vous tous.
Bises

mercredi 19 novembre 2008

Une journée de boulot à l'américaine

Aujourd'hui, contrairement
à ce que vous dit le calendrier
du blog, on est encore mardi.

Je suis restée à l'heure
française pour permettre
aux Français de me situer
dans leur temps. Vous faites
donc tous un gros dodo
à l'heure où je rédige ce post...
(d'où la présence de l'emplumé
juste là sur ma gauche).

Bref, c'était ma 7ème journée de travail, et pour la 7ème fois j'ai passé
plus de 9 heures dans les locaux. En réalité, j'ai même poussé jusqu'à
10h30 aujourd'hui. Ma boss m'avait dit qu'on pouvait vivre au travail.
C'est pas faux. Ajoutons-y 1h30 de trajet aller-retour, et 6 heures
et demi de sommeil. Faites la soustraction.
Si je me trompe pas : 24h - 10h30 - 1h30 - 6h30 = 5h30.
Il me reste donc 5h30 par jour pour profiter de Washington,
de sa fraîcheur pas encore glaciale, de ses parcs, de ses magasins
ouverts tard le soir, de ses cafés, de ses happy hours, etc.

Mais bon, franchement, jusqu'ici quand je sors du boulot, je suis
contente que ma journée se termine, je rentre chez moi, je glandouille
sur Internet pour causer le plus souvent à mon amoureux et aussi
pour coucouner mon petit blog. Ensuite je croque un truc vite fait
en papotant avec mes colocs et je vais me coucher. (Ben ouais,
c'est affligeant de banalité, mais kesvoulékjvoudise ?)

Une journée de boulot ça passe très vite. Les Américains commencent
très généralement à 9h. Le temps de pause déjeuner varie de 1h
à rien du tout. Et les pauses de 10 et 16h... c'est tellement pas comme
ça que ça marche ici que je m'étais même pas rendue compte
qu'on n'en avait pas.

Enfin bon, on n'est pas obligé de rester cloué sur sa chaise non plus.
Mon service est relativement vivant, d'autres diraient "interactif",
ça bouge dans tous les sens, enfin dans le bon sens évidemment.
Y'a de l'entraide, de la cohésion, et de l'efficacité surtout. Personne
ne s'offusque si on ne vient pas le saluer tous les matins, ça ne fait
pas partie des règles ici (et ça m'arrange bien!).

Et puis le boulot, on le fait consciencieusement parce qu'on le fait avant
tout pour soi. On a besoin qu'il soit bien fait si on veut garder son job,
alors on s'applique tout en ne débordant pas des deadlines. Et puis
on n'a pas de congés payés, et pourtant on fait pas grève. Y'a aucune
ironie dans ce que je dis. Pour l'instant je peux pas dire si c'est pire
ou mieux, c'est seulement différent.

Bref, le rêve américain c'est avant tout beaucoup de boulot, tandis que
le rêve français c'est d'abord beaucoup de revendication.
Qu'est-ce qui est le plus usant ? J'en sais fichtre rien.

lundi 17 novembre 2008

Cooking day

Ce matin (dimanche) je me suis levée de bonne humeur.
Je suis descendue pensant aller faire quelques courses ("Encore ?!"
me direz-vous ? Oui, encore. Parce que c'est un bon prétexte
pour aller prendre l'air dans le quartier quand on n'a rien
à faire de sa journée), et je suis tombée nez-à-nez avec
le balais. Me voilà partie pour une heure et demi
de ménage. Et en musique siouplé !

Après ça, je suis donc aller faire mes courses, bien décidée
à trouver quelques merveilles pour mijoter un petit truc sympa
à l'attention de mes colocs.
(Non, c'est pas une blague, j'entends d'ici les mauvaises
langues ! Ben 'savez quoi? Depuis que j'ai une cuisine
américaine, je m'éclate au fourneau. Qui l'eût cru?)

Enfin bon, rien de très sophistiqué. Je voulais faire un gratin
de courgettes au cheddar et des crêpes au beurre salé et sucre.
Mes grands classiques (les seuls que je maîtrise en réalité).
Sauf que, j'ai pas trouvé de courgettes. J'avais déjà rencontré
ce problème en Angleterre (oui, j'avais déjà essayé de faire
ce fameux gratin de courgettes à mes colocs britanniques.
Bon ça va, arrêtez de vous marrer...). A la place, j'avais pris
une autre sorte de courge, beaucoup plus grosse, que j'avais
dû faire bouillir avant de la passer au four parce que la chair
était très dure. Une de mes rares véritables réussites culinaires.

Et aujourd'hui, je me retrouve dans la même situation.
Les Anglo-Saxons n'aiment visiblement pas nos bonnes vieilles
petites courgettes vertes. Je finis par trouver un banc
de courges dans le rayon légumes de Safeway. Avec de grosses
citrouilles et tout un tas d'autres sortes de courges, plus ou moins
rondes ou longues, vertes, jaunes, rouges ou même noires,
mais pas de courgettes.

Mon attention s'arrête sur une courge qui ressemble à un melon
jaune. Je renifle ce que je pense être le derrière de la courge.
De toute façon, j'y connais rien. Elle a une bonne tête.
Je la prends.

Une fois de retour à la maison,
je file sur Internet me renseigner
sur cette variété de courges.
Il s'agit d'une courge Spaghetti.
Et savez-vous pourquoi on
l'appelle "spaghetti" ? parce que
sa chair est faite de filaments qui
se détachent les uns des autres
à la cuisson.

Cette courge spaghetti m'inspire.
Je décide d'en faire une courge
à la Béchamel et tomates-oignons.
Et pour que ce soit encore un peu
plus diététique j'y ai rajouté
une couche de cheddar que
j'ai fait gratinée au four.

Ben, vous me croirez peut-être pas, mais mes colocs,
des fins-gourmets pourtant, ben ils se sont régalés.

Et dans la foulée, on s'est regardé No Reservations (Le Goût de la Vie),
une comédie romantique dont les héros sont 2 chefs cuistots :-)

dimanche 16 novembre 2008

G20 sur la crise financière

Aujourd'hui, samedi 15 novembre, s'est tenue une rencontre de première
importance pour l'économie mondiale. Les leaders du G20, du FMI,
de la Banque mondiale, est de l'ONU se sont en effet réunis à Washington
pour parler finances. La réunion, baptisée "Sommet sur les marchés
financiers et l'économie mondiale", devait porter principalement sur
l'actuelle crise financière et le ralentissement de l'économie globale.

Autant dire que je sais sur quoi je vais plancher cette semaine...

___________________

25 novembre : Bilan du G20
Voir l'article de Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS :

samedi 15 novembre 2008

Happy Hour Latino in Chinatown

Ma première semaine de boulot est terminée. Pas mécontente.
Du coup, j'ai appelé ma coloc avant de sortir du bureau et on s'est
donné rendez-vous pour une Happy Hour improvisée dans un bar
latino à Chinatown : La Tasca.


Petit concert live d'un groupe local qui reprenait notamment
les Gypsie Kings. Amusant. Et on s'est pris un pichet de sangria
au rosé, excellente ! ($15/1,5 litres) avec quelques tapas : patates
frites à l'huile d'olive et à l'aïl et olives épicées.

Et puis un ami chilien de ma coloc nous a rejointes, muy muy
simpatico, et on a repris un pichet :-) héhé. Ensuite, ils étaient
tous les 2 motivés pour aller danser dans un club latino, mais
vue que j'étais morte de fatigue et que l'entrée du dit club était
à $20, je me suis dit que mon lit (petit mais douillet) m'attendait.

J'ai donc repris le X2 bus qui longe H street jusqu'à Maryland
avenue (le même bus que celui que je prends tous les jours pour
aller au boulot), j'ai regardé défiler Washington by night en repensant
à toutes les images que mon cerveau a imprimées ces 2 dernières
semaines. J'ai aussi été contente de me rendre compte que désormais
je pouvais percevoir quelques bribes de conversation sans même
avoir à me concentrer. Sweet remembrance de mes débuts à Keele...

Work in progress...
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Liens :
  • Pour trouver d'autres bars, pubs et clubs sympas à Washington,
    consultez le site bardc.com ou bien le site des happy hours de DC.

vendredi 14 novembre 2008

Tulle et Brive-la-Gaillarde en Corrèze

Tulle, la préfecture, et Brive, la sous-pref, sont les deux principales
villes de la Corrèze,
le département dont je suis originaire. Comme j'y
suis attachée, je me permets une légère digression pour vous parler
de ces "sœurs ennemies" corréziennes.

Tulle - cliquez sur l'image pour voir en grand

Histoire et Géographie
La ville de Tulle est construite sur la rivière Corrèze dans une vallée
encaissée au milieu de 7 collines. On pourrait presque l'appeler
"la petite Rome corrézienne" puisqu'elle est née sous la Rome antique
et que Rome était elle aussi entourée de 7 collines.
Tulle revendique son appartenance au Massif Central, tandis que Brive,
qui s'est engaillardie du surnom de "Portail du Midi", se veut plutôt
sous l'influence du Sud-Ouest et notamment de Toulouse. La Corrèze
est donc un peu schizophrène... Ces différences sont au moins en partie
la source d'une animosité perpétuelle entre les Tullistes et les Brivistes
qui revendiquent chacun le statut de ville la plus importante du
département, et il paraît que ça dure depuis plusieurs centenaires (en
tout cas selon la légende qu'on aime à se transmettre de génération
en génération et qui oppose en fait les Coujoux aux Tullois, ça fait plus
pittoresque).

Brive - cliquez sur l'image pour voir en grand

Culture traditionnelle et contemporaine
Tulle est célèbre pour sa dentelle (d'où le fameux tissu "tulle"),
sa manufacture d'armes et ses accordéons (de la fabrique Maugein
Frères), tandis que Brive est connue pour son club de rugby (le C.A.B.)
et son illustre supporter (et actuel Président), Patrick Sébastien, ainsi
que pour son marché (mis en chanson par G. Brassens). Bien que très
portée sur le Petit Bonhomme en mousse, Brive est sans doute la plus
bourgeoise des deux et Tulle la plus populaire.

La capitale du pays corrézien
Encore aujourd'hui, j'ai beau me dire que ça ne me sert pas à grand
chose d'être chauvine, j'ai quand même une grosse tendance
à être pro-tulliste et anti-briviste. Une seule raison à cela :
je suis née à Tulle. Tout corrézien qui se respecte sait que l'Autre
(le Coujoux ou le Tulliste), c'est l'ennemi. Les 2 villes n'ont de cesse
de s'affronter aussi bien sous forme de compétitions sportives
entre les scolaires ou les clubs, que sur le terrain politique. Brive est
traditionnellement une ville de Droite (quoique son maire est désormais
de Gauche) et Tulle est profondément socialo, voire coco, voire même
anarco. En termes de démographie, Brive est bien plus importante que
Tulle (disons en gros 50.000 habitants contre 15.000 pour Tulle) et elle
se débat pour faire parler d'elle (ex: la Foire du Livre, le Festival du
Moyen-Métrage, les Orchestrades, etc.). Mais Tulle n'en reste pas
moins la Préfecture, et donc la "capitale" de la Corrèze.
C'est une Tulliste qui l'affirme. Tirez-en les conclusions que vous pouvez.

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Liens :
  • Voir aussi le post sur le village de Lagarde-Enval, tout près de Tulle.

mardi 11 novembre 2008

Jamison & friends

J'ai oublié de vous
parler de ma soirée
de samedi soir !

J'ai retrouvé Jamison,
un fan de football
américain hypermusclé
que j'ai rencontré quand
j'étudiais à Keele,
en Angleterre.

Jamison est du Maryland (un état qui touche DC). Il est donc
venu me rendre visite samedi soir. On s'est retrouvé à l'Union
Station, il était accompagné d'Hanah, puis de 3 autres de leurs
acolytes qui nous ont rejoints dans un pub où travaille un
ami d'enfance de Jamison.

Sur la photo ci-dessus vous pouvez me voir en train de manger
des Buffalo Wings ("ailes de buffles", sympa comme nom,
trouvez pas?) pendant qu'un super guitariste, avec une voix
de chanteur country comme j'en avais jamais entendu ailleurs
que dans les films (et oui, encore), a enchaîné des morceaux
traditionnels et des tubes d'Oasis (You're my Wondawaa..aa..aaaaall!!!)
et de Bruce Springsteen (the River, mémorable). On a fini par
descendre au sous-sol, salle "club", ambiance R'n'B -Rap (ça passe
quand on est très motivé).

$15 pour boire à volonté entre 19h et 23h. On peut dire que c'est
efficace et que ça m'a fait mal à l'estomac le lendemain...
Soirée historique donc, puisqu'il s'agissait de ma première chouille
américaine. In Beer we trust !!


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Comme l'a indiqué Jamison dans son commentaire, le nom du bar
était Kelly's Irish Pub (cliquez pour situer le bar sur Google Maps).
  • Pour trouver d'autres bars, pubs et clubs sympas à Washington,
    consultez le site bardc.com ou bien le site des happy hours de DC.

Premier jour à la World Bank

Travailler à la Banque mondiale
c'est évidemment une énorme
opportunité pour moi. J'ai commencé
à réaliser ce que ça représentait
dimanche matin, quand je me suis
réveillée en me disant que c'était
ma dernière grasse mat' de chômeuse.
Et là, j'ai paniqué.

Je me suis dit que je n'allais pas être à la hauteur, que tout allait
se compliquer. Je me suis mis la pression toute seule, à bouillir
de stress, en refermant le couvercle, telle une cocotte minute.

Finalement, à deux doigts de décapsuler, j'ai déconnecté mon cerveau
et j'ai fait le zombie jusqu'à ce que mon réveil sonne le lundi matin.

J'ai sauté du lit et couru sous la douche, me suis jetée dans le bus moins
de 30 min après m'être levée et suis arrivée très en avance... et pour ne
pas faire trop "première de la classe" j'ai attendu 15 min avant de pousser
finalement la porte de mon nouveau lieu de travail.

Une bonne journée mais un peu raide sur la fin. J'ai été présentée à tout
le service de "communication externe" et plus particulièrement à l'équipe
web multilingue dont je fais partie. Je me suis installée à mon bureau,
avec mon ordinateur, qu'il a fallu paramétrer, vérifier que j'ai bien tous
les outils nécessaires à mon boulot de "French web editor". Et en fait, il
me manque encore 2-3 petites choses : des logiciels et un deuxième
moniteur. Je suis toute excitée. Je sais bien que c'est idiot mais j'ai
toujours trouvé que c'était la grande classe de pouvoir bosser sur
2 écrans en même temps. Il me tarde.

Sinon, j'ai mangé à la cafet', et franchement, la cantoche de la World
Bank, ça déchire! Y'a pas loin de 15 stands différents (chinois, japonais,
indiens, méditerranéen, africain, diététique, burger, pizza, salade, etc.),
c'est franchement très bon, et c'est franchement pas cher ($5 dollars
pour une entrée, un plat et une boisson).

J'ai participé (mieux vaut dire "assisté") à ma première réunion en tant
qu'éditrice web. Tout le monde m'a fait très bon accueil. J'ai croisé vite
fait les 5-6 autres frenchies du service, et puis tous les autres qui
viennent des quatre coins du monde. Sympa.

Apparemment y'a beaucoup de boulot, mais je me sens d'attaque.

Voili voilou. Et demain, je me fais une journée de formation... Pas moyen
d'esquiver, ici, si t'arrives en retard ou que t'as un empêchement
au dernier moment, c'est $150 qui sont retirés de ton salaire illico.
C'est sûr que ça change un poil du bon vieux système français.

samedi 8 novembre 2008

Sympas les Washingtoniens ?

Cette idée de post m'est venue en discutant sur MSN avec
une amie qui me demandait si les Américains étaient aussi
"psychopathes" qu'on se le dit en France. Du coup, je réfléchissais
à ce que j'ai pu observer jusqu'ici, ce que j'ai trouvé étonnant,
bizarre ou marrant.

Une chose assez surprenante : quand tu marches dans la rue
tu croises des gens de tout âge qui parlent ou chantent en
marchant, en attendant que le feu passe au vert à un passage
piétons, ou dans les rayons des supermarchés.

Et puis dès que tu sors du centre-centre, les gens te saluent,
te disent "bonjour, comment ça va?". Au début tu te sens con,
tu regardes derrière toi, mais non, c'est bien à toi qu'ils parlent.
Ils ne te sautent pas au cou non plus. C'est plus que,
contrairement en France où, quand tu croises le regard
d'un inconnu en marchant dans la rue, ben tu baisses la tête
ou détournes le regard, eux on dirait qu'ils refusent d'ignorer
les autres et en même temps d'être ignorés.

Leur "hi ! how're you doing?", c'est un peu comme un "coucou,
je t'ai vu et je sais que tu m'as vu aussi alors rends-moi mon coucou".
Les premières fois, je me cassais la tête à leur répondre quelque
chose de censé et je me lançais dans des conversations qui
n'en finissaient plus. Et puis je me suis rendue compte
qu'il suffisait de répondre la même chose :"good ! how're you
doing?" ou juste "Good, good" et ils sont contents, chacun
peut continuer sur son chemin.

Dans le bus, à chaque fois on trouve prétexte à entamer
la conversation avec son voisin. Pas de silence interminable
où l'on esquive les regards environnants comme dans les transports
à Paris par exemple. Dans le métro, c'est différent, peut-être
parce que le trajet est plus court, mais les gens se parlent moins.

En tout cas les gens de mon quartier aiment saluer tous ceux
qu'ils croisent. Et c'est pas fait pour me déplaire cette sorte
d'hypersociabilité ambiante. Au contraire, ça va me décoincer
un peu et ça va me permettre de progresser plus vite en anglais.

Transports à Bruxelles

Le tramway de Bruxelles.

Pour aller à Bruxelles

Depuis le centre de la France, j'ai pris l'avion à Limoges avec la compagnie
Ryanair. Vol aller-retour = 55 euros + 20 euros pour 1 bagage en soute.
Sinon on n'a le droit qu'à un bagage en cabine d'un poids inférieur ou égal
à 10 kg (sans liquide donc ni flacon ni bouteille).
Partant de Limoges-Bellegarde (attention, il n'y a pas de navette reliant
Limoges à son aéroport) le vendredi à 16h55, j'ai atterri 1 heure plus tard
à Charleroi, à 30 km au sud-ouest de Bruxelles.

De l'aéroport au centre-ville

Là encore, la liaison aéroport-centre-ville ne se fait pas toute seule
(infos disponibles sur le site de l'aéroport de Charleroi, dans l'onglet
"Passagers").
Il faut d'abord aller au guichet de vente (le même que pour les billets
d'avion) et demander un billet (unique), qui vous coûtera un peu moins
de 11 €, pour rejoindre Bruxelles d'abord par le bus puis par le train.
A l'extérieur, juste derrière le guichet, un bus part de l'aéroport toutes
les 30 min pour rejoindre la gare ferroviaire de Charleroi-Sud.
Au terminus du bus, descendez, puis montez dans le prochain train pour
Bruxelles-Midi. Ne cherchez pas de machine à composter, ça n'existe pas
pour les billets de train.

Circuler dans Bruxelles

Une fois arrivé à Bruxelles-Midi toutes les possibilités s'offrent à vous :
la marche, le métro, le tramway, etc. Pensez à prendre des tickets
au distributeur (attention, beaucoup de machines de retrait ou de
paiement ne prennent pas les CB ou les Visa, mais seulement des cartes
"Protons", donc prévoyez de la monnaie). Il y a plusieurs types d'offres
pour des séjours courts, prenez le temps de vous renseigner sur celle
qui sera la plus intéressante pour vous.

Vous trouverez toutes les infos dont vous avez besoin sur les transports
en commun de Bruxelles sur le site www.stib.be. ou vous pouvez
consulter un plan synthétique du réseau bruxellois.

Acheter un téléphone portable aux USA

Aujourd'hui, j'ai entrepris de me trouver
un mobile pour que mes nouvelles
connaissances puissent me joindre.
J'ai commencé par regarder ce que
je trouvais sur Internet et j'y ai trouvé
plein de choses très alléchantes.
Dont les offres de l'opérateur T-Mobile.

Les forfaits
Ils sont globalement bien moins chers qu'en France :
- forfait "Individual" - à partir de $30 (23€) :
5 heures de communications + illimité weekends
- forfait "MyFaves" - à partir de $40 (31€) :
idem + illimité soirées + illimité vers 5 numéros préférés (mobiles ou fixes).

Les mobiles

Sur Internet, on trouve tout un tas de réductions, de mobiles gratuits
ou à moins de $50 (si l'on s'engage pour 2 ans). Mais j'ai l'impression
que ça se vaut avec ce qui se fait en France.

Les pièges
Du coup, je me dis que je vais m'en sortir pour $70 en prenant
un téléphone qui me plaît (3G, navigation web, clavier Querty,
appareil-photo 3 Mégapixels, bon design, Wi-Fi, etc.), je note l'adresse
de la boutique la plus proche, je prends les papiers qui me semblent
nécessaires (passeport et justificatif de domicile) et j'y vais.
On m'explique que je n'ai pas le droit de m'engager par contrat, qu'il faut
pour cela avoir un historique bancaire d'au moins 1 an
aux Etats-Unis
. Que sans contrat, je peux souscrire au forfait
mais que je n'ai pas droit aux tarifs réduits sur les téléphones. Je dois
donc payer le téléphone comme si je l'achetais seul, c'est-à-dire au prix
fort. Bon.
Et en plus, dans les forfait américains on a plein d'heures
de communication (sans doute plus que de besoin) mais en revanche
les SMS ne sont pas compris dans le forfait. Il faut payer $5
de plus pour avoir 400 SMS (ben non, ils font pas de plus petites offres).

Résultats
Au lieu de mon Sony Ericsson qui claquait sans faire mal à mon porte-
monnaie, je sors de la boutique avec le téléphone le moins cher qu'ils
ont pu me trouvé (un Nokia 1680) et $35 de frais supplémentaires
rien que pour le forfait (dont $3 de taxes et $5 parce que je n'ai pas
encore de compte en banque aux Etats-Unis). Au lieu de $70 (54€),
j'en ai eu pour $110 au total (85€)! Enfin bon, faut dire que j'avais
vraiment besoin d'un téléphone, mais d'un Sony ... pas forcément.
Je crois que j'ai déjà chopé la fièvre du consumérisme US.
Grrrr... ça fait froid dans le dos.

vendredi 7 novembre 2008

Washington Monument & Lincoln Memorial

Petite balade dans le Parc
des Jardins de la Constitution.

C'était très agréable
de déambuler le long
de la ReflectingPool, long
bassin qui relie le Washington
Monument (l'obélisque sur
la photo) au Lincoln Memorial
(voir au bas de l'article).

J'ai passé près de 2 heures dans ce parc à me balader et à prendre des photos (à essayer du moins, car je n'arrive vraiment pas à rendre quoi que ce soit de correct à mon numérique pour le moment).

J'ai pu observer les groupes d'énormes canards qui dessinaient des formes rondes sur l'étendue d'eau et les écureuils gris, pas du tout sauvages (y'en a même un qui est venu se frotter à ma botte).



Je suis d'abord aller jeter un coup d'œil à l'imposante statue de Lincoln dans le Memorial, puis j'ai marché jusqu'à l'obélisque. C'est rigolo parce qu'on peut vraiment voir la différence de couleur entre la première partie du monument et celle qui n'a été construite que des années plus tard, après la fin de la guerre civile.

L'achèvement du W.M. date
de 1884 et son sommet culmine à 169 m. Il était la plus haute structure du monde, toutes catégories confondues, jusqu'à ce que soit érigée la Tour Eiffel (300 m) en 1889.

Le Lincoln Memorial

The World Bank Building

Hier, j'ai retrouvé ma boss
et nous avons déjeûné
à la cafet' de la Banque
Mondiale. Elle en a profité
pour me faire faire un tour
du propriétaire.

Impressionnant.

On peut manger dans le building mais aussi se soigner, se divertir,
se reposer, gérer ses comptes, réserver ses vols et logements pour
ses prochaines vacances, faire quelques achats, etc. Vous pouvez
carrément vivre dans la Banque Mondiale. Une ville dans la ville.

C'est un cube avec en son cœur un hall immense qui ressemble
à une avenue. Les gens vont et viennent, suivant le sens
de la circulation. Les feux de circulation ne sont pas nécessaires
parce qu'ici tout le monde semble être réglé sur la même horloge
et connait les règles de priorité.
Moi, en revanche j'ai failli causer plusieurs gros carambolages.
Mais on ne m'en a pas tenu rigueur, les fourmis besogneuses
ne sont pas rancunières, un sourire de convenance et puis s'en
vont retrouver le chemin de leur bureau.

Tous ces gens sont classes et souriants, visiblement fiers et heureux
de bosser ici. Je sens bien que je fais un peu tâche dans le paysage,
mais il me tarde de commencer.

Vivement lundi !

jeudi 6 novembre 2008

Le jour où j'ai zappé les élections

Ce mardi 4 novembre (pour ceux
qui n'auraient pas suivi, c'était
le jour de l'élection du nouveau
président des Etats-Unis),
je ne suis finalement pas sortie
de chez moi. J'avais pourtant
une bonne grosse motivation
en me levant le matin un peu
avant 8 heures... (ce qui est
excessivement tôt pour
la marmotte que je suis).

Et puis, rien que le fait de me dire que c'était le jour des élections,
que tous les amerloques allaient être encore plus agités
du ciboulot que d'habitude, qu'ils allaient décorer la ville de milliers
de drapeaux US et pleurer tout leur saoul pour leur candidat au moment
où seront annoncés les résultats... ça m'a fichu le cafard.
En plus, il pleuvait comme vache qui pisse.

Bref, j'ai même pas dénier suivre les résultats à la TV.
A la place j'ai regardé Mr. Magorium's Wonder Emporium,
un film pour les petits nenfants avec Dustin Hoffman et Natalie
Portman (pas de quoi casser 3 pattes à un canard, mais bon,
c'était gentillet), en buvant un chocolat chaud, bien enfoncée
dans le canapé douillet de mon nouveau chez moi.
Et c'est seulement quand mon coloc Hailey est rentré que j'ai su
qu'Obama était passé...

Je vous jure, tout fout le camp. Moi, grande théoricienne invétérée
et fana de débats houleux sur Sarkozy, la gauche, la crise, etc.
je ne peux plus enquiller la politique, même pour rigoler.
Le déroulement de la campagne US et le souvenir ravivé
de la campagne de Ségolène et Sarko m'ont tellement dégoûtée
que j'arrive à peine à me réjouir de la victoire de Mr. Obama.

Quand je pense à tous ces gens qui ont fondé tant d'espoir
sur ce cher Barack et à la désillusion inévitable à laquelle ils devront
bientôt faire face... je préfère m'enthousiasmer (même modérément)
pour Mr. Magorium et son magasin de jouets magique.
________

Mais quand même, pour le plaisir, le Barack Obama des 2 zinzins
de la Chanson du Dimanche :

mardi 4 novembre 2008

Voyage Paris - Washington DC

Au départ de Toulouse ou Brive
Après moultes comparaisons, ça ne vaut pas le coup de partir
de Toulouse. D'abord parce qu'il n'y a pas de vol direct (ça rallonge
la durée du voyage et les risques inhérents à l'acheminement
des bagages sont plus grands), ensuite parce que les tarifs sont
nettement plus élevés.
Les meilleurs vols que j'ai trouvé partent de l'aéroport Roissy CDG.
Je conseille donc de prendre au choix :
- le train jusqu'à Roissy (direct de puis Toulouse -39€ pour
les cartes 12-25- et Brive -25€-)
- l'avion avec une compagnie low cost, par exemple Easyjet (vol
Toulouse-Orly à partir de 28€), mais il faut alors prendre
le RER B ou une navette pour rejoindre Roissy ce qui coûte
entre 10 et 20€ de plus.
(voir à ce sujet : VoyageForum>trajet Orly Roissy)

Trouver un vol pas cher
Plus on s'y prend à l'avance, plus on a de chance de trouver
un vol à moins de 500€ aller-retour. Ça paraît déjà énorme ?
C'est qu'il faut d'abord jeter un coup d'œil sur les tarifs d'un aller
simple (autour de 1.OOO€). Personnellement j'ai dû attendre
le dernier moment pour prendre mon billet (5 jours avant le départ).
Évidemment, les tarifs sur Internet flambent dans les derniers jours,
je suis donc passée par l'agence Thomas Cook.
J'ai eu le choix entre :
-un billet AR (aller-retour) à 500€ en faisant une escale à Londres,
-un AR direct à 660€ (prix Air France réservé aux moins de 25ans).
Dans le premier cas, je devais fixer ma date de retour avant mon départ
ou bien payer 100€ de plus pour pouvoir la choisir ultérieurement.
Alors qu'avec Air France et son offre "-25ans", le changement de ma date
de retour était gratuit.
Néanmoins, dans les 2 cas, on m'a bien spécifié que je devais effectuer
mon retour dans les 12 moins suivant mon départ.


Une fois arrivée à Washington DC - Dulles Airport
Si vous n'avez pas trop de bagages, vous pouvez rejoindre
le réseau métropolitain en prenant un bus, le "Washington Flyer"
qui assure un service à destination de la station de métro West Falls
Church (pour plus de détails, voir le paragraphe "Transports
en commun" sur www.guidemondialdesaeroports.com
).
Prévoyez de la monnaie. D'autant que pour accéder au métro,
il vous faudra acheter une carte au guichet ou en utilisant
les automates selon l'heure à laquelle vous arriverez (attention,
si vous n'avez pas l'appoint, précisez bien la somme que vous
voulez régler, sinon la machine vous donnera l'équivalent
du montant en tickets et gardera la monnaie).
Si vous êtes chargé, -moi, j'avais 50kg de bagages- je vous conseille
de réserver une place dans une navette qui vous amènera directement
de l'aéroport jusqu'à l'adresse précise où vous voulez vous rendre.
Vous pouvez faire une simulation pour connaître le tarif et réserver
sur le site : www.supershuttle.com.

-Voir comment se connecter au Wi-Fi à Roissy Charles de Gaulle.
-Voir mes premières impressions sur les States.

lundi 3 novembre 2008

YO ! je suis aux States !

Un petit post rapido avant que
ma batterie ne tombe en rade...
Bowie, le chauffeur du shuttle
que j'ai pris à l'aéroport, m'a
déposée hier vers 10h devant
mon nouveau chez moi, où j'étais
attendue par mes 2 colocs (qu'il
me tarde de mieux connaître).
Je ne vous apprends rien : ici,
tout est grand. Il y a des McDo
tous les 50 m, les feux sont
suspendus, les voitures sont
énormes, les sirènes
des ambulances, de la police
et des pompiers surgissent
sans arrêt... comme dans
les films et téléfilms que j'ai vus
à la TV depuis tout petite.
Voilà pour mes premières impressions.

Voir le détail de mon voyage, avec l'itinéraire, les prix, etc.

dimanche 2 novembre 2008

Roissy CDG - Washington DC Dulles

Grâce à la magie du Wifi, je peux
écrire ces quelques mots depuis
l'aéroport, assise dans le salon
d'embarquement du Terminal 2E
de Roissy Charles de Gaulle. Mais
ne vous faites pas d'illusion,
le service n'est pas gratuit
(6€/1 demi-heure ; 10€/1 heure ;
15€/2 heures...). Je me suis payé
ce petit luxe histoire de poster
une dernière fois avant de mettre
les pieds à Ouachinetone Dici.
Le 2 novembre sera donc le jour où Livi est partie pour l'Amérique. C'est aussi le jour où Jacques Mesrine a été abattu (1979), où George W.Bush a été réélu (2004), et, plus joyeux, c'est le jour de l'anniversaire de Captain Rigaud : Bon anni DD !!

Voir le détail de mon voyage, avec l'itinéraire, les prix, etc

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