dimanche 10 mai 2009

Weekend de radins à New York City



Pour le weekend du 1er mai, le dernier weekend de Poulet aux States,
on a décidé d'aller passer 3 jours à New York. Alors je vous la fais courte,
mais juste pour dire qu'on a bien choisi ce weekend : primo, il a plu
quasi non-stop, et secundo, c'était sans doute le weekend où NYC a le
plus durement souffert de la morosité ambiante due à la grippe A (H1N1)
(dite "porcine"), New York étant la ville américaine la plus touchée.

Alors, ce que j'ai pensé de New York...
Ben j'ai adoré le grand magasin Toys'R'Us sur Times Square.

Quelques photos de Times Square :


J'ai pas aimé du tout la bouffe des petits restos où ont est allé au pif.
Pourtant on m'avait donné plein de conseils, je regrette de ne pas
les avoir suivis. Central Park sous la pluie c'était rigolo mais l'appareil
photo était mort et il pleuvait tellement qu'on n'a pas pris le temps
de faire le tour... en gros, fiasco, mais rigolo quand même.
J'ai visité le MoMA (c'est gratis le vendredi soir).
On peut prendre des photos :)

J'étais toute heureuse de tomber sur Kris Kristofferson et Joan Baez
à la sortie d'un concert de charité à Madison Square.

Le ferry gratis pour Staton Island nous a permis de voir la Statue de
la Liberté. Bon. C'était rigolo de la voir en vrai. En fait, elle est vraiment
en dehors, à l'écart. Pas comme la Tour Eiffel en plein Paris. Je la
sentais bien seule cette pauvre Madame Liberté.

Et d'autres symboles de NYC : Wall Street et le pont de Brooklyn



La Sky-line depuis Brooklyn :


Y'a tellement de grattes-ciels, de vieux buildings majestueux,
fascinants. Quand on pense qu'il a fallu les construire...



Et bien sûr, le World Trade Center, ou plutôt Ground Zero. Ben, ça fait
quelque chose d'être là. Une sensation étrange, dérangeante.
L'impression qu'on n'a pas suffisamment conscience de ce qui s'est passé,
et en même temps l'impression d'être témoin, encore aujourd'hui, de
l'effondrement des tours lors de l'attentat qui a fait 2 973 morts
le 11 septembre 2001.
Les touristes sont partout autour, les New-yorkais qui travaillent dans le
quartier passent avec leurs attaché-case. Tous jettent un coup d'œil sur
les grues au-dessus de ce gros trou, l'air de se demander si c'est bien la
réalité, si ça s'est vraiment produit, si ces tours étaient bien là où leurs
yeux cherchent dans le vide aujourd'hui. J'avais l'impression de voir deux
dimensions se superposer. Une où tout était gris, froid, figé, comme
fantomatique. L'autre où ce gros trou était une curiosité, une attraction
touristique plantée à l'épicentre de toutes les énergies, les bruits et les
mouvements de la ville.


La 5ème Avenue où on espérait croiser plein de gens riches et célèbres,
vue que c'est un peu l'équivalent de la Place Vendôme à Paris, en plus
décontracté je dirais. Mais on n' a vu personne. Sauf un mannequin,
qui signait des autographes et prenait la pose pour les passantes qui
se faisaient prendre en photo avec lui. Un blondinet bronzé aux yeux
clairs, torse-nu, vraiment beau, bien épilé de partout. J'avais jamais
vu ça : il souriait, il bougeait, il était vivant, mais d'une beauté froide,
comme si je regardais une statue d'Apollon en marbre blanc. J'ai pas
osé prendre une photo, trop la honte... moi ? une groupie ? Naaan...

Chinatown et Little Italy étaient déserts quand on y allé le samedi en fin
d'après-midi. On était déçu, mais quand on y est repassé le lendemain,
c'était beaucoup plus vivant. Dans Chinatown, y'avait plein de boutiques
vraiment pas chères, avec toutes sortes de produits et toutes sortes de
gens venus les acheter. La grande caractéristique de New York c'est
vraiment ça : la diversité, le mélange, des genres, des populations, des
cultures. Je l'ai vue comme une ville grise agrémentée de tâches d'huile
de couleurs vives. Sans doute l'effet de la pluie et des néons et des
écrans, partout sur les façades des immeubles de jour comme de nuit.

Impossible pour moi d'imaginer vivre dans cette jungle. Le bruit est
constant, assourdissant, bonjour les migraines et la mauvaise humeur.
Quant aux odeurs, un peu partout y'avait ces bouches d'évacuations
qui crachaient de la fumée, ça sentait le gaz, mais pas seulement...

J'ai pensé au film Le Parfum, tiré du livre de Patrick Süskind, les
odeurs de la ville, du marché, du poisson, de la viande pas fraîche,
des égouts, etc. L'air est extrêmement pollué. Quoi que je touche,
je me sentais sale et porteuse de tout un tas de bactéries, de virus.
Serait-ce dû à la psychose de la grippe ? Peut-être mais pas
seulement, car j'avais les mêmes sensations à Paris quand j'y vivais,
mais j'ai eu l'impression que NYC était encore bien plus sale
que Paris*.

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*Pour ceux que ça intéresse, voici une carte mondiale de la pollution de l'air.

Voir aussi les posts de Delphine, ma pote globe-trotteuse sur New York.

2 commentaires:

kami a dit…

ça fait quand même rêver...

Anonyme a dit…

ca fait plaisir de te retrouver
biz didou

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