lundi 30 mars 2009

Départ pour la Nouvelle-Orléans

Et nous voilà partis pour 1 semaine à la Nouvelle-Orléans.
Pour ce qui est du voyage, on s'en est étonnemment bien sorti.
Levés à l'heure, correspondances diverses réussies... du moins
jusqu'à notre escale à Charlotte. Notre avion ayant quitté
Baltimore avec 30 min de retard, nous avons du courir
pour monter dans le prochain vol à temps, ce que n'ont pas pu
faire nos bagages... Résultats : nous n'avons pu les retrouver
que le lendemain (ce matin).

Une navette nous a conduits de l'aéroport au "centre-ville".
Je mets des guillemets parce que nous avons été un peu
déconcertés par notre entrée dans New Orleans. D'abord,
parce qu'il n'y a aucun immeuble dans ce "centre-ville",
mais que des maisons. Toutes fidèles à ce que je m'attendais
à trouver en Louisiane : extérieur en bois, 2 ou 3 étages,
toit poitu, terrasse couverte avec balancelle donnant sur
un petit bout de jardin, et ferroneries un peu partout.
On pensait avoir atterri dans une allée résidentielle
particulièrement longue, mais pas du tout, c'était ça le centre-
ville de New Orleans.



À part le French quarter et ses alentours, qui sont plus franchement
"urbains", le reste de la ville n'est constitué que d'allées et de maisons
davantage caractéristiques d'une petite ville de campagne.

On a pu voir le fameux tramway rendu célèbre par Tennessee Williams
dans son "Tramway nommé Désir". Des panneaux nous indiquant que
quartier est surveillé (est-ce vraiment rassurant ?). Et une devanture
de loueur de Harley... ç'aurait été classe de rouler en Harley toute la
semaine entre le French Quarter et les bayous, mais on a fait sans.



Sinon, on a pu s'apercevoir très vite que les plaies laissées
par le passage de l'ouragan Katrina sont loins d'etre toutes
refermées. Certaines sont visiblement encore très
douloureuses pour les habitants. À chaque coin de rue, on
découvre une maison en ruines, des batisses aux toits arrachés,
à l'abandon, des terrains vagues ou de gigantesques dalles
de ciment sont tout ce qui reste des anciennes habitations.
Et puis surtout, les rues sont vides. 1/3 seulement des
habitants sinistrés sont revenus vivre à New Orleans.

La navette nous avez déposés à Carrolton, nous avons marché
jusqu'au French Quarter. Là nous avons emprunté la rue la
plus prisée des touristes : Bourbon Street. On ne se rendra
compte de cette popularité que par la suite en voyant la rue
bondée d'américains de tout âge venus y faire la fiesta, boire
des cocktails (prétendus) typiques en écoutant toutes sortes
de groupes de musique live dans les bars (bizarrement, dans
cette rue si animée, il est quasiment impossible d'écouter du blues,
du jazz ou de la musique cajun...). On aurait pu en profiter pour
faire une pause avant de marcher jusqu'à notre auberge, mais
manque de chance, on est samedi soir, il est presque 20h, l'heure
à laquelle les touristes devraient commencer à affluer, mais nous
découvrons que l'électricité est coupée dans toute la rue. Simple
coupure ou séquelles de l'ouragan ? Nous n'aurons pas la réponse.

En tout cas, pour nous c'est pas bien grave, on repassera plus tard.

(obligée de m'interrompre, auberge de jeunesse et connexion
partagée obligent... À très vite pour la suite)

2 commentaires:

Mouna a dit…

Ouf, les bagages sont arrivés !! C'est quand même plus agréable ! Mais tout de même, par rapport à d'autres voyages, celui-ci est totalement banal en fait !
Profite bien des vacances et du soleil, aujourdh'hui fête du vin dans le french quarter. Sois sage !

Delphine a dit…

Salut ma poule!!! T´es dans quel hotel finalement??? N´oublie pas de louer un petit velo (ou une voiture) pour aller du côté du 9th ward.

Je suis a Rio de Janeiro!!!!

Muitos Beijos!!

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